Des espions dans cette magnifique cité balnéaire ? Vraiment Charles ? Quelle imagination !
Arcachon, nid d’espion, le dernier livre de Charles Fuster en dédicaces à la librairie Victor Hugo de La Teste
J’apprends grâce aux feuilles du Sud Ouest que l’histoire se passe dans les années 60, peu de temps après les « mouvements d’Algérie ».
Ce roman présente un Arcachon où aurait eu lieu une bataille secrète entre :
👉 l’OAS (Organisation de l'Armée Secrète), anti-indépendantiste luttant pour le maintien de l’Algérie Française dissimulant un trésor de guerre,
👉 la DST (Direction de la Surveillance du Territoire), service de contre-espionnage dans les années 60, chassant les membres putschistes et dissidents,
👉 le SAC (Service d’Action Civique), milice politique violente jamais en reste quand il s’agit d’éradiquer les forces perturbatrices du régime.
Le héros de ce livre, un comptable, ancien militaire, démobilisé après avoir servi en Algérie. Il s’installe et exerce à Arcachon.
Tiens ?
Cela me rappelle quelque chose.
Je reprends les documents envoyés par le diffuseur Sébastien Juge à propos de son auteur et j’y lis que Charles Fuster a été un ancien ayant servi en Algérie, qui, après démobilisation, s’est installé comme comptable à Arcachon… dans les années 60.
Plusieurs jours passent mais une question est lancinante : si ça, c’est vrai, qu’y a-t-il d’autre de vrai dans cette histoire d’espions à Arcachon ?
C’est cela que j’ai voulu découvrir en rencontrant Charles Fuster.
Et si j’avais des doutes avant cette rencontre, je n’ai pas eu plus de certitudes après…
Ce roman présente un Arcachon où aurait eu lieu une bataille secrète entre :
👉 l’OAS (Organisation de l'Armée Secrète), anti-indépendantiste luttant pour le maintien de l’Algérie Française dissimulant un trésor de guerre,
👉 la DST (Direction de la Surveillance du Territoire), service de contre-espionnage dans les années 60, chassant les membres putschistes et dissidents,
👉 le SAC (Service d’Action Civique), milice politique violente jamais en reste quand il s’agit d’éradiquer les forces perturbatrices du régime.
Le héros de ce livre, un comptable, ancien militaire, démobilisé après avoir servi en Algérie. Il s’installe et exerce à Arcachon.
Tiens ?
Cela me rappelle quelque chose.
Je reprends les documents envoyés par le diffuseur Sébastien Juge à propos de son auteur et j’y lis que Charles Fuster a été un ancien ayant servi en Algérie, qui, après démobilisation, s’est installé comme comptable à Arcachon… dans les années 60.
Plusieurs jours passent mais une question est lancinante : si ça, c’est vrai, qu’y a-t-il d’autre de vrai dans cette histoire d’espions à Arcachon ?
C’est cela que j’ai voulu découvrir en rencontrant Charles Fuster.
Et si j’avais des doutes avant cette rencontre, je n’ai pas eu plus de certitudes après…
Fuster frappe quand il veut et où il veut.
J’essaye un premier appel téléphonique pour échanger mais cela ne se passe pas bien.
On n’aborde pas l’œuvre.
Le lien ne se fait pas.
Je le dérange.
Soit.
Je comprends que ce type de rencontre inopportune n’est pas sa tasse de thé.
Moi je suis un blogueur qu’il ne connaît pas, annoncé par personne.
Alors Charles est méfiant.
Je comprends.
Et n’insiste pas.
Je lui annonce donc pouvoir le rencontrer à La Teste pendant une séance de dédicace ce jeudi 1er août 2024 à la Librairie Victor Hugo.
Rendez-vous est pris.
Je raccroche et me dis à ce moment que je me suis imaginé un auteur qui par le biais d’un roman, parle de choses vécues qu’il a gardé trop longtemps sous cape alors que rien ne l’affirme à part quelques coïncidences.
J’ai trop d’imagination.
Jeudi, 10h00, je pousse la porte de la librairie Victor Hugo.
En face de moi un comptoir avec la propriétaire des lieux, sur ma droite et gauche deux ailes remplies de livres et juste à ma gauche une petite table avec l’auteur et quelques-unes de ses œuvres étendues là.
Je me présente.
Et là, c’est fulgurant.
J’identifie immédiatement dans ses yeux quelque chose que je n’avais pas vu depuis longtemps.
Derrière des billes d’un gris intense, je discerne une lueur particulière, un éclat que seuls ceux qui ont connu le champ de bataille peuvent reconnaître et comprendre.
Ce type de choses que l’on ne raconte à personne…
Une franche poignée plus tard, nous abordons rapidement ce qui nous lie.
Pendant cette intéressante discussion, mon aîné utilise souvent les expressions « Bon, je dois te dire que… » ou « Alors, je vais t’avouer que… »
Charles, j’ai poussé cette porte en mode parano et tu t’exprimes comme une personne qui bride ce qu’elle doit dire, comme une personne qui sait qu’elle ne doit absolument pas dire tout ce qu’elle sait…
Mes doutes et soupçons remontent avec encore plus de force.
Mais je sens que Charles n’est pas homme à se laisser ouvrir comme une huître alors je décide d’aborder l’interview ainsi :
- 2 questions techniques d’écriture
- 1 question plus discrète pour que j’avance dans mon énigme. (Pour vous, je les ai identifié d’un ❓)
Les voici :
On n’aborde pas l’œuvre.
Le lien ne se fait pas.
Je le dérange.
Soit.
Je comprends que ce type de rencontre inopportune n’est pas sa tasse de thé.
Moi je suis un blogueur qu’il ne connaît pas, annoncé par personne.
Alors Charles est méfiant.
Je comprends.
Et n’insiste pas.
Je lui annonce donc pouvoir le rencontrer à La Teste pendant une séance de dédicace ce jeudi 1er août 2024 à la Librairie Victor Hugo.
Rendez-vous est pris.
Je raccroche et me dis à ce moment que je me suis imaginé un auteur qui par le biais d’un roman, parle de choses vécues qu’il a gardé trop longtemps sous cape alors que rien ne l’affirme à part quelques coïncidences.
J’ai trop d’imagination.
Jeudi, 10h00, je pousse la porte de la librairie Victor Hugo.
En face de moi un comptoir avec la propriétaire des lieux, sur ma droite et gauche deux ailes remplies de livres et juste à ma gauche une petite table avec l’auteur et quelques-unes de ses œuvres étendues là.
Je me présente.
Et là, c’est fulgurant.
J’identifie immédiatement dans ses yeux quelque chose que je n’avais pas vu depuis longtemps.
Derrière des billes d’un gris intense, je discerne une lueur particulière, un éclat que seuls ceux qui ont connu le champ de bataille peuvent reconnaître et comprendre.
Ce type de choses que l’on ne raconte à personne…
Une franche poignée plus tard, nous abordons rapidement ce qui nous lie.
Pendant cette intéressante discussion, mon aîné utilise souvent les expressions « Bon, je dois te dire que… » ou « Alors, je vais t’avouer que… »
Charles, j’ai poussé cette porte en mode parano et tu t’exprimes comme une personne qui bride ce qu’elle doit dire, comme une personne qui sait qu’elle ne doit absolument pas dire tout ce qu’elle sait…
Mes doutes et soupçons remontent avec encore plus de force.
Mais je sens que Charles n’est pas homme à se laisser ouvrir comme une huître alors je décide d’aborder l’interview ainsi :
- 2 questions techniques d’écriture
- 1 question plus discrète pour que j’avance dans mon énigme. (Pour vous, je les ai identifié d’un ❓)
Les voici :
Fuster passe à la question
Charles, qu'est-ce qui vous a inspiré à écrire "Arcachon nid d'espions" ?
Pouvez-vous nous parler du processus d’écriture de ce livre ?
❓Avez-vous des expériences personnelles ou des connaissances spécifiques qui ont influencé l'écriture de ce livre ?
Quelle a été la plus grande difficulté rencontrée lors de l’écriture de "Arcachon nid d'espions" ?
Charles Henri de La Tour, le fils de l’ambassadeur d’Ukraine en France, est un personnage fascinant. Comment avez-vous développé son caractère et son don exceptionnel pour les mathématiques ?
❓ Y a-t-il des personnages dans le livre inspirés par des personnes réelles que vous connaissez ?
Votre style d’écriture dans ce livre est très immersif et détaillé. Comment décririez-vous votre style ?
"Arcachon nid d'espions" est votre premier roman édité. Comment s’intègre-t-il dans vos œuvres précédentes ?
❓ En quoi le héros vous ressemble-t-il ?
Quels sont vos projets futurs en tant qu’écrivain ?
Pourquoi écrivez-vous ?
❓ êtes-vous intéressé par les expériences paranormales ou inexplicables ?
- c’est mon premier policier, j’ai été inspiré par des éléments réels de ma vie mêlés à de la fiction et ma connaissance des lieux j’aime Arcachon, son patrimoine et son histoire.
Pouvez-vous nous parler du processus d’écriture de ce livre ?
- j’écris quand j’en ai envie. À mon âge on ne s’oblige plus. Je rédige un premier jet que je reprends, encore et encore en alternant périodes de repos et d’écriture. Quand j’écris, je n’ai pas la fin, ce sont les personnages qui vont m’y amener.
❓Avez-vous des expériences personnelles ou des connaissances spécifiques qui ont influencé l'écriture de ce livre ?
- Oui, j’ai été mobilisé et du porte-plume que j’étais, l’armée a fait de moi un parachutiste du 3ème RPIMa (ndlr : le 3ème Régiment de Parachutistes d’Infanterie de Marine est un prestigieux régiment fort de 6 citations, les hommes du 3 sont entraînés pour être mis à terre par assaut vertical (parachutage, aérotransport, posé d'assaut ou héliportage) en vue de saisir un point clé ou une tête de pont dans la profondeur. Je ne peux pas finir sans rappeler qu’en Algérie, le 3ème RPC, l’ancien nom du 3ème RPima, était sous les ordres du Colonel BIGEARD). De retour d’Algérie, je me suis installé comme comptable à Arcachon.
Quelle a été la plus grande difficulté rencontrée lors de l’écriture de "Arcachon nid d'espions" ?
- Peut-être la fin, cela a demandé plus de temps et de réécriture que le reste.
Charles Henri de La Tour, le fils de l’ambassadeur d’Ukraine en France, est un personnage fascinant. Comment avez-vous développé son caractère et son don exceptionnel pour les mathématiques ?
- j’ai connu pendant mes études un prodige en mathématiques. Un calculateur inné qui pouvait effectuer des opérations à la stupéfaction des professeurs eux-mêmes qui tentaient de le coller sans y arriver.
❓ Y a-t-il des personnages dans le livre inspirés par des personnes réelles que vous connaissez ?
- Presque tous…
Votre style d’écriture dans ce livre est très immersif et détaillé. Comment décririez-vous votre style ?
- Je ne sais pas parce que je ne m’occupe pas d’avoir un style. Ce qui est dur quand on est auteur c’est de dépasser ce sentiment d’orgueil qu’il faut pour publier un livre en France après de grands auteurs alors le style…
"Arcachon nid d'espions" est votre premier roman édité. Comment s’intègre-t-il dans vos œuvres précédentes ?
- Effectivement, j’ai écrit 3 autres livres auto-édités et c’est le premier à avoir été édité par Terres de l’Ouest tout simplement parce qu’ils ont accepté et parce que je ne savais pas faire autrement avant cela. J’ai été accompagné par une association que je voudrais citer : A4PM, Association des auteurs de la petite mer et d’ailleurs, ils ont fait un travail avec moi formidable.
❓ En quoi le héros vous ressemble-t-il ?
- Tu l’as compris, c’est tout à fait moi. Et je pense que j’aurais pu faire tout ce qu’il fait dans cette histoire.
Quels sont vos projets futurs en tant qu’écrivain ?
- un roman d’amour qui sortira en 2025 et peut-être un dernier encore et j’arrête !
Pourquoi écrivez-vous ?
- D’abord pour me confirmer que j’en suis capable et ensuite pour transmettre à mes petits-enfants ce qu’a été ma vie. Si en plus mes livres ont du succès, alors c’est formidable.
❓ êtes-vous intéressé par les expériences paranormales ou inexplicables ?
- Tu fais référence à un fait historique que j’ai utilisé dans mon livre, les pluies de pierres inexpliquées à la clinique d'Arcachon. De mai à septembre 1963, la clinique orthopédique d'Arcachon est harcelée par la projection de cailloux, dont l'origine encore aujourd’hui demeure mystérieuse… en règle générale, l’inexplicable m’intéresse oui. En ce moment, je m’interroge sur l’intuition. Je lis à ce sujet beaucoup d’auteurs philosophes comme psychologues et notamment Lacan.
Cessez-le-feu exigé
Charles, je vois que mon interview doit être abrégé.
Tu fais des allers et retours à ta chaise.
Des personnes entrant dans cette librairie souhaitent elles aussi te parler alors je boucle là mon entretien par une photo avec les responsables de la librairie que tu remercies chaleureusement pour accueillir en leur sein des auteurs locaux.
Mais dis-moi, Charles.
Si pour Lacan, ce que nous percevons comme une intuition immédiate est souvent une illusion créée par le moi pour maintenir une cohérence imaginaire, que dois-je penser de cette intuition que tu ne m’as pas tout dit lors de cet interview ?
Et si dans ton livre « Arcachon, nid d’espions », ce qu’il y a de plus intriguant c’est ce qu’il faut comprendre entre les lignes ?
Tu fais des allers et retours à ta chaise.
Des personnes entrant dans cette librairie souhaitent elles aussi te parler alors je boucle là mon entretien par une photo avec les responsables de la librairie que tu remercies chaleureusement pour accueillir en leur sein des auteurs locaux.
Mais dis-moi, Charles.
Si pour Lacan, ce que nous percevons comme une intuition immédiate est souvent une illusion créée par le moi pour maintenir une cohérence imaginaire, que dois-je penser de cette intuition que tu ne m’as pas tout dit lors de cet interview ?
Et si dans ton livre « Arcachon, nid d’espions », ce qu’il y a de plus intriguant c’est ce qu’il faut comprendre entre les lignes ?
Labor omnia vincit
Chers lecteurs de ce blog, c’est à vous d’intervenir maintenant.
Foncez acheter « Arcachon, nid d’espions » et aidez moi à décrypter tout cela ; comme à notre habitude, ensemble, nous lèverons peut-être un peu le voile sur ce mystère… ⤵️
Foncez acheter « Arcachon, nid d’espions » et aidez moi à décrypter tout cela ; comme à notre habitude, ensemble, nous lèverons peut-être un peu le voile sur ce mystère… ⤵️