Des sternes en berne, des goélands sur la sellette, des limicoles en transit : la vie mouvementée du banc d'Arguin
Située à l'entrée du Bassin d'Arcachon, la réserve naturelle nationale du banc d'Arguin constitue un havre de paix pour des centaines de milliers d'oiseaux. Mais ce sanctuaire ornithologique n'est pas à l'abri des aléas climatiques et des perturbations humaines, comme le montre le rapport annuel de la Sepanso Aquitaine, gestionnaire du site.
Les sternes caugeks, victimes collatérales des milans noirs et des goélands
Emblème du banc d'Arguin, la sterne caugek y trouvait autrefois un lieu de reproduction idéal. Hélas, depuis 2021, ces oiseaux ont déserté la réserve, victimes des prédations des milans noirs et des goélands du banc.
"Elles ont trouvé refuge sur l'île de Noirmoutier", explique Benoît Dumeau, conservateur d'Arguin. "Si elles continuent à migrer par ici, elles ne nichent plus sur place." Une situation préoccupante pour cette espèce classée vulnérable.
Le goéland, un indésirable nécessaire
Mal-aimés du grand public, les goélands n'en sont pas moins des oiseaux protégés. Sur le banc d'Arguin, deux colonies regroupant 600 couples cohabitent avec les autres espèces.
Si certains d'entre eux se sont rendus coupables de prélèvements sur les œufs de sternes, il est important de relativiser leur impact. "La réserve n'est pas un élevage", rappelle Benoît Dumeau. "Nous devons préserver un habitat pour tous ces oiseaux, même si cela implique des aléas."
Un ballet incessant d'oiseaux migrateurs
Au-delà des sternes et des goélands, le banc d'Arguin accueille une multitude d'autres volatiles, dont environ 200 espèces récurrentes. Parmi elles, les huîtriers pies, les gravelots à collier interrompu et les bécasseaux variables.
En 2023, on a ainsi pu observer plus de 8 000 bécasseaux variables, soit plus de 2% de la population mondiale de cette espèce. Un chiffre impressionnant qui témoigne de l'importance du banc d'Arguin comme zone de passage et de reproduction pour de nombreux oiseaux.
Un sanctuaire fragile à préserver
Si le banc d'Arguin semble regorger de vie, il n'en demeure pas moins un écosystème fragile, soumis aux aléas de la nature et aux activités humaines. La Sepanso s'efforce donc de préserver ce site unique en menant des actions de sensibilisation, de surveillance et de recherche.
L'avenir du banc d'Arguin dépendra de notre capacité à respecter cet environnement précieux et à cohabiter harmonieusement avec ses habitants ailés. Un défi que nous devons relever pour préserver ce trésor ornithologique du Bassin d'Arcachon.
Située à l'entrée du Bassin d'Arcachon, la réserve naturelle nationale du banc d'Arguin constitue un havre de paix pour des centaines de milliers d'oiseaux. Mais ce sanctuaire ornithologique n'est pas à l'abri des aléas climatiques et des perturbations humaines, comme le montre le rapport annuel de la Sepanso Aquitaine, gestionnaire du site.
Les sternes caugeks, victimes collatérales des milans noirs et des goélands
Emblème du banc d'Arguin, la sterne caugek y trouvait autrefois un lieu de reproduction idéal. Hélas, depuis 2021, ces oiseaux ont déserté la réserve, victimes des prédations des milans noirs et des goélands du banc.
"Elles ont trouvé refuge sur l'île de Noirmoutier", explique Benoît Dumeau, conservateur d'Arguin. "Si elles continuent à migrer par ici, elles ne nichent plus sur place." Une situation préoccupante pour cette espèce classée vulnérable.
Le goéland, un indésirable nécessaire
Mal-aimés du grand public, les goélands n'en sont pas moins des oiseaux protégés. Sur le banc d'Arguin, deux colonies regroupant 600 couples cohabitent avec les autres espèces.
Si certains d'entre eux se sont rendus coupables de prélèvements sur les œufs de sternes, il est important de relativiser leur impact. "La réserve n'est pas un élevage", rappelle Benoît Dumeau. "Nous devons préserver un habitat pour tous ces oiseaux, même si cela implique des aléas."
Un ballet incessant d'oiseaux migrateurs
Au-delà des sternes et des goélands, le banc d'Arguin accueille une multitude d'autres volatiles, dont environ 200 espèces récurrentes. Parmi elles, les huîtriers pies, les gravelots à collier interrompu et les bécasseaux variables.
En 2023, on a ainsi pu observer plus de 8 000 bécasseaux variables, soit plus de 2% de la population mondiale de cette espèce. Un chiffre impressionnant qui témoigne de l'importance du banc d'Arguin comme zone de passage et de reproduction pour de nombreux oiseaux.
Un sanctuaire fragile à préserver
Si le banc d'Arguin semble regorger de vie, il n'en demeure pas moins un écosystème fragile, soumis aux aléas de la nature et aux activités humaines. La Sepanso s'efforce donc de préserver ce site unique en menant des actions de sensibilisation, de surveillance et de recherche.
L'avenir du banc d'Arguin dépendra de notre capacité à respecter cet environnement précieux et à cohabiter harmonieusement avec ses habitants ailés. Un défi que nous devons relever pour préserver ce trésor ornithologique du Bassin d'Arcachon.