Huppe fasciée : oiseau présent sur le bassin d’arcachon
Hier matin, dans le silence doux du jardin, j’ai vu quelque chose que je n’avais pas vu depuis des années : une huppe fasciée.
Avec sa houpette rousse, son plumage rayé noir et blanc, et ce bec long comme une pince à épiler, elle avait l’air d’un petit oiseau tropical égaré sur le Bassin d’Arcachon.
Et pourtant, elle était bien chez elle.
🧭 UNE VOYAGEUSE AU LONG COURT
La huppe fasciée n’est pas une locale de l’étape.
Elle revient ici chaque printemps, après avoir passé l’hiver au chaud, en Afrique subsaharienne.
Elle migre seule, sans carte ni GPS, et vole parfois de nuit pour éviter les prédateurs. Elle traverse des milliers de kilomètres, l’équivalent d’un Paris-Dakar, pour retrouver nos forêts claires, nos vergers, nos dunes, nos jardins.
Et cette fois, elle a choisi… le mien.
🪱 LARVES, CRI STRIDENT ET CRÊTE ORANGE
Elle est restée un bon moment, à picorer ma terre avec une précision de chirurgien.
Ce qu’elle cherchait ? Des larves, des chenilles, des vers, des fourmis.
La huppe est insectivore, une alliée précieuse pour les jardiniers.
Et pendant qu’elle fouillait, elle lançait parfois un cri étrange : “Hou-pou-pou !”
C’est d’ailleurs ce son qui lui a valu son nom dans presque toutes les langues.
Sa crête se dressait par moments comme un éventail flamboyant. Un mélange de punk et d’aristocrate.
🐣 UNE PRÉSENCE RARE ET PRÉCIEUSE
Tu ne la verras pas tous les jours.
Elle reste ici quelques mois seulement, entre mars et août, le temps de se reproduire.
Elle niche souvent dans des trous d’arbres ou de vieux murs, parfois même sous des tuiles.
Mais attention, la huppe est discrète. Pas farouche, mais pas non plus très visible. Elle aime la tranquillité, loin des zones trop urbanisées.
L’avoir chez soi, c’est un peu comme accueillir une célébrité sauvage… sans qu’elle le sache.
😢 ET PUIS TOUT S’EST ARRÊTÉ
Je la regardais, fasciné.
Je prenais quelques photos, à bonne distance.
Et c’est là que tout a basculé.
Un bond. Un miaulement étouffé.
Le chat du voisin.
Un éclair de griffes. Un cri bref.
La huppe n’a même pas eu le temps de fuir.
Elle a été plaquée au sol, mordue au cou.
Le chat est reparti avec elle dans la gueule, comme un trophée.
Je suis resté figé. Appareil photo en main.
J’ai tout vu.
Et je n’ai rien pu faire.
Rien d’autre que de raconter son histoire.
Sa dernière histoire.
Avec sa houpette rousse, son plumage rayé noir et blanc, et ce bec long comme une pince à épiler, elle avait l’air d’un petit oiseau tropical égaré sur le Bassin d’Arcachon.
Et pourtant, elle était bien chez elle.
🧭 UNE VOYAGEUSE AU LONG COURT
La huppe fasciée n’est pas une locale de l’étape.
Elle revient ici chaque printemps, après avoir passé l’hiver au chaud, en Afrique subsaharienne.
Elle migre seule, sans carte ni GPS, et vole parfois de nuit pour éviter les prédateurs. Elle traverse des milliers de kilomètres, l’équivalent d’un Paris-Dakar, pour retrouver nos forêts claires, nos vergers, nos dunes, nos jardins.
Et cette fois, elle a choisi… le mien.
🪱 LARVES, CRI STRIDENT ET CRÊTE ORANGE
Elle est restée un bon moment, à picorer ma terre avec une précision de chirurgien.
Ce qu’elle cherchait ? Des larves, des chenilles, des vers, des fourmis.
La huppe est insectivore, une alliée précieuse pour les jardiniers.
Et pendant qu’elle fouillait, elle lançait parfois un cri étrange : “Hou-pou-pou !”
C’est d’ailleurs ce son qui lui a valu son nom dans presque toutes les langues.
Sa crête se dressait par moments comme un éventail flamboyant. Un mélange de punk et d’aristocrate.
🐣 UNE PRÉSENCE RARE ET PRÉCIEUSE
Tu ne la verras pas tous les jours.
Elle reste ici quelques mois seulement, entre mars et août, le temps de se reproduire.
Elle niche souvent dans des trous d’arbres ou de vieux murs, parfois même sous des tuiles.
Mais attention, la huppe est discrète. Pas farouche, mais pas non plus très visible. Elle aime la tranquillité, loin des zones trop urbanisées.
L’avoir chez soi, c’est un peu comme accueillir une célébrité sauvage… sans qu’elle le sache.
😢 ET PUIS TOUT S’EST ARRÊTÉ
Je la regardais, fasciné.
Je prenais quelques photos, à bonne distance.
Et c’est là que tout a basculé.
Un bond. Un miaulement étouffé.
Le chat du voisin.
Un éclair de griffes. Un cri bref.
La huppe n’a même pas eu le temps de fuir.
Elle a été plaquée au sol, mordue au cou.
Le chat est reparti avec elle dans la gueule, comme un trophée.
Je suis resté figé. Appareil photo en main.
J’ai tout vu.
Et je n’ai rien pu faire.
Rien d’autre que de raconter son histoire.
Sa dernière histoire.
La vie de la Huppe fasciée est fragile