Forêt de pins sud ouest de la France @Hervé Simon
Le gemmage sur le bassin d’Arcachon est une pratique traditionnelle qui consiste à récolter la résine des pins maritimes, principalement pour produire de la térébenthine et de la colophane. Cette activité, qui remonte à l'époque gallo-romaine, a joué un rôle significatif dans l'économie de la région des Landes de Gascogne, mais a connu un déclin à partir des années 1970 en raison de la concurrence internationale et de l'émergence de produits chimiques de substitution.
Qu'est-ce que le gemmage ?
Le gemmage consiste à réaliser une entaille dans l'écorce du pin maritime, ce qui provoque une réaction de l'arbre qui sécrète de la résine pour cicatriser sa blessure. Les gemmeurs, ou résiniers, pratiquent cette technique principalement entre avril et octobre, lorsque la sève monte dans les arbres[2][3]. Historiquement, cette méthode a été essentielle pour fournir des matières premières à diverses industries, notamment celle du savon et des produits chimiques[2].
Historique et importance
Le gemmage a connu son apogée dans les années 1930 avec plus de 20 000 gemmeurs actifs dans la région. Cependant, l'augmentation des coûts de main-d'œuvre et la concurrence des pays à bas coûts ont conduit à son déclin. La dernière récolte traditionnelle a eu lieu en 1991 dans les Landes de Gascogne[4]. Malgré cela, le gemmage a récemment connu un regain d'intérêt grâce à des initiatives expérimentales visant à relancer cette tradition tout en utilisant des méthodes modernes[4].
Techniques et méthodes
Traditionnellement, les gemmeurs utilisaient un outil appelé "hapchot" pour réaliser les incisions. Des techniques plus modernes incluent l'utilisation d'acides végétaux pour stimuler la production de résine sans nuire à l'arbre[4]. Des projets expérimentaux ont eu lieu dans la forêt usagère de La Teste-de-Buch, où environ 200 pins sont gemmés selon des pratiques encadrées[4]. Détruit par le feu, un gemmeur, Sylvain Gobeil, continue dans une autre parcelle préservée. (Voir son interessante intervention en commentaire du post facebook ci-dessous ⤵️)
Valeur culturelle et environnementale
Le gemmage est non seulement une activité économique mais aussi un élément important du patrimoine culturel local. Des ateliers et des démonstrations sont organisés pour transmettre cette tradition aux nouvelles générations et aux visiteurs[2][3]. La forêt usagère de La Teste est particulièrement notable pour ses "pins-bouteilles", qui sont le résultat de plusieurs décennies de gemmage intensif[1][2].
Sources :
[1] https://krapooarboricole.wordpress.com/2009/12/27/les-pins-gemmes-ou-pins-bouteilles-foret-de-la-teste-de-buch-gironde/
[2] https://www.gironde-tourisme.com/decouvrir-la-gironde/nature-et-ecotourisme/je-decouvre-les-parcs-naturels-regionaux/parc-naturel-regional-des-landes-de-Gascogne/le-gemmage/
[3] https://www.tourismelandes.com/gemmage-quesako/
[4] https://www.ladepechedubassin.fr/actualite-577-en-foret-usagere-le-gemmage-experimental-fait-ses-preuves
Qu'est-ce que le gemmage ?
Le gemmage consiste à réaliser une entaille dans l'écorce du pin maritime, ce qui provoque une réaction de l'arbre qui sécrète de la résine pour cicatriser sa blessure. Les gemmeurs, ou résiniers, pratiquent cette technique principalement entre avril et octobre, lorsque la sève monte dans les arbres[2][3]. Historiquement, cette méthode a été essentielle pour fournir des matières premières à diverses industries, notamment celle du savon et des produits chimiques[2].
Historique et importance
Le gemmage a connu son apogée dans les années 1930 avec plus de 20 000 gemmeurs actifs dans la région. Cependant, l'augmentation des coûts de main-d'œuvre et la concurrence des pays à bas coûts ont conduit à son déclin. La dernière récolte traditionnelle a eu lieu en 1991 dans les Landes de Gascogne[4]. Malgré cela, le gemmage a récemment connu un regain d'intérêt grâce à des initiatives expérimentales visant à relancer cette tradition tout en utilisant des méthodes modernes[4].
Techniques et méthodes
Traditionnellement, les gemmeurs utilisaient un outil appelé "hapchot" pour réaliser les incisions. Des techniques plus modernes incluent l'utilisation d'acides végétaux pour stimuler la production de résine sans nuire à l'arbre[4]. Des projets expérimentaux ont eu lieu dans la forêt usagère de La Teste-de-Buch, où environ 200 pins sont gemmés selon des pratiques encadrées[4]. Détruit par le feu, un gemmeur, Sylvain Gobeil, continue dans une autre parcelle préservée. (Voir son interessante intervention en commentaire du post facebook ci-dessous ⤵️)
Valeur culturelle et environnementale
Le gemmage est non seulement une activité économique mais aussi un élément important du patrimoine culturel local. Des ateliers et des démonstrations sont organisés pour transmettre cette tradition aux nouvelles générations et aux visiteurs[2][3]. La forêt usagère de La Teste est particulièrement notable pour ses "pins-bouteilles", qui sont le résultat de plusieurs décennies de gemmage intensif[1][2].
Sources :
[1] https://krapooarboricole.wordpress.com/2009/12/27/les-pins-gemmes-ou-pins-bouteilles-foret-de-la-teste-de-buch-gironde/
[2] https://www.gironde-tourisme.com/decouvrir-la-gironde/nature-et-ecotourisme/je-decouvre-les-parcs-naturels-regionaux/parc-naturel-regional-des-landes-de-Gascogne/le-gemmage/
[3] https://www.tourismelandes.com/gemmage-quesako/
[4] https://www.ladepechedubassin.fr/actualite-577-en-foret-usagere-le-gemmage-experimental-fait-ses-preuves
Care sur un pin gemmé, sentier du gemmage de La Salie (La Teste de Buch)