Le phare du Cap Ferret, la vigie du Bassin d’Arcachon

Rédigé le Lundi 23 Septembre 2024 à 08:00 Mis à jour le Vendredi 20 Septembre 2024



Phare du Cap Ferret
Ah, le phare du Cap Ferret...

Si tu es déjà monté au sommet, tu sais que c'est un peu plus qu'une simple tour avec une belle vue.

C’est une petite aventure qui te fait grimper 258 marches, une à une, pour te récompenser d’un panorama à couper le souffle.

Et pour ceux qui l’ignorent encore, ce phare n’est pas juste une attraction touristique, c’est aussi un bout d’histoire et un gardien silencieux du Bassin d’Arcachon.


Un phare entre ciel et mer

Localisé à l’entrée nord du Bassin d'Arcachon, sur la presqu'île du Cap Ferret, ce grand géant blanc et rouge s’impose à 53 mètres de haut.

En levant les yeux vers sa tour tronconique (oui, c’est le mot pour sa forme cylindrique légèrement évasée), tu peux déjà deviner la grandeur du lieu.

L’adresse ?

Enfin, les coordonnées plutôt, pour ceux qui aiment la précision : 44° 38' 803" N, 01° 14' 85" W.

Mais revenons à ce qui est vraiment important : la vue.

Une fois que tu as monté ces 258 marches (courage !), tu te retrouves avec un panorama à 360° qui te laisse sans voix.

À perte de vue, la conche du Mimbeau, les parcs à huîtres, l’île aux Oiseaux, les passes qui mènent vers l’océan, et bien sûr, la majestueuse Dune du Pilat en toile de fond.

Bref, c’est tout le Bassin d'Arcachon, juste là, à portée de regard.


Une histoire mouvementée

Ce n’est pas qu’un simple phare qui éclaire les marins perdus, c’est un monument chargé d’histoire.

Le premier phare a été construit entre 1835 et 1840, pour être mis en service vers 1855.

Mais, comme souvent, l’Histoire avec un grand H a laissé sa marque : en 1944, les Allemands l’ont détruit, laissant le Cap Ferret sans son fidèle gardien.

Heureusement, il a été reconstruit entre 1946 et 1947 et a retrouvé sa fonction en 1949.

Depuis 1995, il fonctionne tout seul, comme un grand, grâce à son automatisation.

Classé monument historique en 2009, ce n’est pas juste une vieille bâtisse, c’est un symbole.

Comment ça marche, un phare ?

Alors, pour les plus techniques d’entre vous, sachez que le feu du phare envoie des éclats rouges toutes les 5 secondes.

On le voit de loin, très loin : jusqu’à 22,5 milles nautiques (un peu plus de 41 km).

Et là, c’est grâce à une lampe halogène de 1000W, et si un jour il y a une panne de courant, pas de panique : un groupe électrogène prend la relève.

C’est un peu comme le super-héros de la mer, toujours prêt à guider les bateaux, même dans les pires tempêtes.


Un lieu à visiter, toute l’année

Le phare du Cap Ferret est ouvert au public toute l’année, donc aucune excuse pour ne pas le visiter.

Pour 7€ (4€ pour les enfants), tu as accès à la tour et à une exposition interactive qui te plonge dans l’univers de la navigation et de la cartographie marine.

C’est ludique et éducatif, parfait pour les grands comme les petits.

En plus, une boutique de souvenirs te permettra de repartir avec un petit quelque chose à mettre sur ton frigo ou à offrir à un ami.


Un cadre exceptionnel

Le phare ne se contente pas d’être beau, il est aussi bien entouré. Il est niché dans un parc arboré de 5 hectares.

Oui, cinq.

Ce qui te permet de te balader tranquillement après ta montée des marches, à l’ombre des pins.

Et si tu aimes les promenades plus longues, le sentier de l’Abécédaire des Dunes, juste à côté, te propose une petite boucle de 5 km.

Idéal pour finir ta journée en beauté.


Franchement, si tu n’as jamais fait un tour au phare du Cap Ferret, c’est le moment ou jamais.

Entre l’histoire, la vue, et ce cadre exceptionnel, tu ne seras pas déçu.

Et puis, pour un petit prix, tu offres à tes jambes une belle montée et à ton esprit une vraie bouffée d’air frais.

Alors, qui monte les 258 marches ?

 

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