Facebook dit Adieu l’info
Le début d'une nouvelle ère ?
Meta, la maison mère de Facebook, semble avoir tourné la page de l'actualité pour se concentrer pleinement sur le divertissement.
Et ça ne passe pas inaperçu : en 2023, le trafic de Facebook vers les sites d’information a chuté de 50 %, une baisse vertigineuse qui continue de creuser.
Mais ce n’est pas tout : entre 2018 et 2024, la plateforme a réduit de 58 % ses références vers les éditeurs de presse, avec des chiffres qui ne montrent aucun signe de ralentissement.
À force de rivaliser avec TikTok, Facebook a totalement refondu sa stratégie pour miser sur les vidéos courtes et le contenu léger.
La fin d’une histoire d’amour entre Facebook et les médias
En 2022, Facebook News promettait d’être le graal pour les éditeurs de presse.
Pourtant, dès 2023, Meta a tiré un trait sur cette fonctionnalité dans plusieurs pays (France, Allemagne, États-Unis…), au grand désespoir des médias qui comptaient sur ce levier pour attirer du trafic.
Comme quoi, mieux vaut ne pas investir trop de confiance dans de telles plateformes…
Pourquoi ce choix ?
Meta veut tout simplement s’aligner sur les tendances actuelles, comme celles dictées par TikTok.
Vidéos courtes, mode vertical, scroll infini : Facebook cherche à garder ses utilisateurs captivés, sans les fatiguer avec des informations souvent jugées anxiogènes.
Une stratégie qui porte ses fruits pour le réseau social, mais qui laisse les médias sur le carreau.
Des conséquences lourdes pour les éditeurs de presse
Les répercussions pour les médias sont énormes. Des titres comme BuzzFeed ou The Sun, jadis très dépendants de Facebook, voient leur trafic fondre à vue d'œil. En quelques années, BuzzFeed a perdu près de 40 % de ses références venant de Facebook, tandis que The Sun a chuté de 50 %.
Et ce ne sont que deux exemples parmi tant d’autres.
Dans un monde où près d’un quart des Américains se renseignent quotidiennement via Facebook, cette transformation est un coup dur pour les éditeurs de presse.
Des géants comme Reach, l’un des plus gros éditeurs du Royaume-Uni, ont vu une baisse de 14,5 % de leurs revenus numériques, directement liée à ce changement d’algorithme.
L’avenir de l’information sur Facebook : une impasse ?
Meta ne cache pas sa stratégie : plus de vidéos, moins d’actu.
Le groupe souhaite à tout prix éviter les polémiques associées à la diffusion de fausses informations ou à la gestion des contenus politiques.
Moins d’actualité, c’est moins de risques et plus de temps passé par les utilisateurs à scroller du contenu divertissant.
Pour les éditeurs de presse, il est peut-être temps de diversifier leurs sources de trafic et d’investir dans d’autres plateformes, car sur Facebook, l’info semble désormais avoir un goût de passé.
Meta, la maison mère de Facebook, semble avoir tourné la page de l'actualité pour se concentrer pleinement sur le divertissement.
Et ça ne passe pas inaperçu : en 2023, le trafic de Facebook vers les sites d’information a chuté de 50 %, une baisse vertigineuse qui continue de creuser.
Mais ce n’est pas tout : entre 2018 et 2024, la plateforme a réduit de 58 % ses références vers les éditeurs de presse, avec des chiffres qui ne montrent aucun signe de ralentissement.
À force de rivaliser avec TikTok, Facebook a totalement refondu sa stratégie pour miser sur les vidéos courtes et le contenu léger.
La fin d’une histoire d’amour entre Facebook et les médias
En 2022, Facebook News promettait d’être le graal pour les éditeurs de presse.
Pourtant, dès 2023, Meta a tiré un trait sur cette fonctionnalité dans plusieurs pays (France, Allemagne, États-Unis…), au grand désespoir des médias qui comptaient sur ce levier pour attirer du trafic.
Comme quoi, mieux vaut ne pas investir trop de confiance dans de telles plateformes…
Pourquoi ce choix ?
Meta veut tout simplement s’aligner sur les tendances actuelles, comme celles dictées par TikTok.
Vidéos courtes, mode vertical, scroll infini : Facebook cherche à garder ses utilisateurs captivés, sans les fatiguer avec des informations souvent jugées anxiogènes.
Une stratégie qui porte ses fruits pour le réseau social, mais qui laisse les médias sur le carreau.
Des conséquences lourdes pour les éditeurs de presse
Les répercussions pour les médias sont énormes. Des titres comme BuzzFeed ou The Sun, jadis très dépendants de Facebook, voient leur trafic fondre à vue d'œil. En quelques années, BuzzFeed a perdu près de 40 % de ses références venant de Facebook, tandis que The Sun a chuté de 50 %.
Et ce ne sont que deux exemples parmi tant d’autres.
Dans un monde où près d’un quart des Américains se renseignent quotidiennement via Facebook, cette transformation est un coup dur pour les éditeurs de presse.
Des géants comme Reach, l’un des plus gros éditeurs du Royaume-Uni, ont vu une baisse de 14,5 % de leurs revenus numériques, directement liée à ce changement d’algorithme.
L’avenir de l’information sur Facebook : une impasse ?
Meta ne cache pas sa stratégie : plus de vidéos, moins d’actu.
Le groupe souhaite à tout prix éviter les polémiques associées à la diffusion de fausses informations ou à la gestion des contenus politiques.
Moins d’actualité, c’est moins de risques et plus de temps passé par les utilisateurs à scroller du contenu divertissant.
Pour les éditeurs de presse, il est peut-être temps de diversifier leurs sources de trafic et d’investir dans d’autres plateformes, car sur Facebook, l’info semble désormais avoir un goût de passé.
MON CONSEIL DE PRO
Pour autant, mon avis est une entreprise ne doit pas abandonner sa communication sur Facebook, elle doit en revanche s’adapter dès maintenant.
Si une entreprise veut communiquer efficacement sur Facebook après les récents changements, voici ce qu'elle doit adapter :
👉 Miser sur les vidéos courtes : Facebook a clairement adopté une stratégie proche de TikTok, favorisant les vidéos courtes et divertissantes. Pour capter l'attention, il est essentiel de produire des vidéos dynamiques, en mode vertical, avec des formats de 30 à 60 secondes qui vont droit au but.
👉 Alléger le contenu : Les utilisateurs cherchent avant tout du divertissement. Les messages trop informatifs ou promotionnels risquent de passer inaperçus. Il faut donc adopter un ton léger, ludique, et même humoristique, en particulier pour les sujets plus sérieux.
👉 Utiliser le storytelling visuel : Avec moins de place pour les longs textes et articles, le visuel prend le dessus. Racontez des histoires via des vidéos, des images ou des carrousels qui captivent dès les premières secondes.
👉 Éviter la saturation d'informations : Meta s'éloigne des contenus anxiogènes ou d'actualité. L'entreprise devra donc éviter de surcharger ses messages avec des informations complexes. Simplifiez, soyez concis, et créez une expérience agréable pour l'utilisateur.
👉 Créer du contenu qui encourage l’interaction : Les vidéos courtes, les sondages ou les questions engageantes sont des formats efficaces pour inciter les utilisateurs à interagir rapidement avec votre contenu. Plus l’interaction est facile, plus elle sera privilégiée par l'algorithme de Facebook.
👉 Adapter aux tendances virales : Surveiller ce qui marche sur des plateformes comme TikTok ou Instagram Reels est crucial. Une entreprise doit être réactive aux tendances virales pour rester dans le flux de contenu que Facebook met en avant. En résumé, il s'agit de divertir, captiver et engager rapidement, en adoptant une stratégie vidéo légère et dynamique.