En parcourant récemment un article de Sud Ouest sur le manque de touristes ce mois de juillet sur le bassin d’Arcachon, j'ai eu l'impression d'entendre encore une fois les mêmes lamentations que les autres années : "C’est calme mais pas catastrophique".
Mais cette année 2024 a de belles excuses : Toutes ces raisons pourraient expliquer la baisse d’activité locale… ou pas.
Mais cette année 2024 a de belles excuses :
- Inflation écrasante
- Météo capricieuse
- Fêtes locales regroupées en un même mois
- Jeux Olympiques
- Législatives
L'inflation détruit-elle le tourisme local ?
L’inflation n’est pas un phénomène nouveau en France : Cette inflation se reflète dans le tourisme du bassin d'Arcachon de différentes manières.
Même si les coûts de la vie et de nombreux services ont augmenté, la fréquentation touristique est restée relativement stable.
En 2023, malgré la hausse générale des prix, le désir d'évasion des Français est demeuré fort.
Ils ont certes ajusté leurs budgets en réduisant les dépenses de loisirs et de restauration, mais n'ont pas renoncé à leurs vacances.
Le bassin d'Arcachon a même constaté un retour significatif des touristes étrangers, principalement européens, contribuant à une saison réussie.
Cette région, historiquement prisée, continue d’attirer une clientèle diverse, composée de Français de différentes régions et de visiteurs internationaux.
Grâce à une offre variée, des promenades en bateau aux festivals locaux, le bassin parvient à maintenir son attractivité malgré les pressions économiques.
Cependant, les comportements des touristes ont évolué : beaucoup réduisent la durée de leurs séjours ou optent pour des hébergements moins coûteux afin de compenser la hausse des prix.
- 0,5% en 2020
- 1,6% en 2021
- 5,2% en 2022
- 4,6% en 2023
Même si les coûts de la vie et de nombreux services ont augmenté, la fréquentation touristique est restée relativement stable.
En 2023, malgré la hausse générale des prix, le désir d'évasion des Français est demeuré fort.
Ils ont certes ajusté leurs budgets en réduisant les dépenses de loisirs et de restauration, mais n'ont pas renoncé à leurs vacances.
Le bassin d'Arcachon a même constaté un retour significatif des touristes étrangers, principalement européens, contribuant à une saison réussie.
Cette région, historiquement prisée, continue d’attirer une clientèle diverse, composée de Français de différentes régions et de visiteurs internationaux.
Grâce à une offre variée, des promenades en bateau aux festivals locaux, le bassin parvient à maintenir son attractivité malgré les pressions économiques.
Cependant, les comportements des touristes ont évolué : beaucoup réduisent la durée de leurs séjours ou optent pour des hébergements moins coûteux afin de compenser la hausse des prix.
LE SAVIEZ-VOUS : Pourquoi l'inflation ressentie peut-elle être supérieure à celle mesurée par l'Insee ?
Les ménages perçoivent souvent les prix différemment de l'Indice des Prix à la Consommation (IPC) mesuré par l'Insee.
Plusieurs raisons expliquent ce sentiment de sous-estimation : Et si les raisons étaient ailleurs ?
Plusieurs raisons expliquent ce sentiment de sous-estimation :
- L'IPC se base sur un panier de consommation moyen, tandis que les consommateurs pensent à leur propre budget.
- Les ménages se concentrent davantage sur les prix qui augmentent car ils menacent directement leur budget, tandis que les prix stables ou en baisse sont moins remarqués.
- Les variations de prix sont plus perceptibles pour les produits fréquemment achetés, comme le pain, que pour les biens durables, dont les prix tendent à baisser.
- L’IPC mesure l’évolution des prix à qualité constante, alors que de nombreux biens, notamment les technologies, ont vu leur qualité s’améliorer considérablement.
D'autres facteurs, à mon sens, contribuent à cette baisse du tourisme :
- Crise de l’huître
- Problèmes d’inondations et de gestion des eaux
- Difficulté de circulation (bouchons, travaux, etc.)
- Prix qui explosent
- Restrictions (jet ski, AirBnB, etc.)
- Critiques des estrangers
Et si ce n’était pas si mal pour le bassin d’Arcachon ?
Le bassin d’Arcachon n'a gagné en attractivité qu'à partir du XIXe siècle, se construisant au fil d'un siècle.
Aujourd’hui, les nouvelles normes, habitudes et modes exigent peut-être de déconstruire notre machine à tourisme de masse.
Comme toute transition, il faut admettre que ceux qui ont géré le bassin hier ne sont plus forcément les plus aptes à le préparer pour l’avenir.
Peut être que les meilleures idées pour protéger notre territoire tout en y créant une économie nourricière et stable sont encore à éclore ?
Peut-être que les meilleurs gardiens de ce patrimoine culturel extraordinaire se trouvent actuellement sur les bancs de nos collèges, lycées et facultés ?
Qui mieux que notre jeunesse pour recevoir ce flambeau ?
Qu’en pensez-vous ?
J’ai hâte de lire votre avis en commentaire.
Aujourd’hui, les nouvelles normes, habitudes et modes exigent peut-être de déconstruire notre machine à tourisme de masse.
Comme toute transition, il faut admettre que ceux qui ont géré le bassin hier ne sont plus forcément les plus aptes à le préparer pour l’avenir.
Peut être que les meilleures idées pour protéger notre territoire tout en y créant une économie nourricière et stable sont encore à éclore ?
Peut-être que les meilleurs gardiens de ce patrimoine culturel extraordinaire se trouvent actuellement sur les bancs de nos collèges, lycées et facultés ?
Qui mieux que notre jeunesse pour recevoir ce flambeau ?
Qu’en pensez-vous ?
J’ai hâte de lire votre avis en commentaire.